Un récit m’a ému dès mon plus jeune âge : « Sous l’emprise de l’alcool, un homme commet un meurtre et prend la fuite. La police est à ses trousses. Lorsque le fugitif rentre chez lui dans son habit taché de sang, il tombe sur son frère jumeau, qui, atterré, apprend la nouvelle. Ce dernier a la présence d’esprit d’enfiler les vêtements ensanglantés de son frère. Les policiers passent la porte : ils reconnaissent le coupable aux traces de sang qu’il porte sur ses habits. Ils l’attrapent et le pendent à une potence. Le véritable assassin réalise alors que son frère est mort à sa place et, pris de profonds remords, il se rend à la police et se dénonce lui-même. Celle-ci lui répond qu’un homme a déjà été condamné pour ce crime, ils ne peuvent pas en condamner un deuxième. L’homme s’en va, il est libre. »
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Un récit m’a ému dès mon plus jeune âge : « Sous l’emprise de l’alcool, un homme commet un meurtre et prend la fuite. La police est à ses trousses. Lorsque le fugitif rentre chez lui dans son habit taché de sang, il tombe sur son frère jumeau, qui, atterré, apprend la nouvelle. Ce dernier a la présence d’esprit d’enfiler les vêtements ensanglantés de son frère. Les policiers passent la porte : ils reconnaissent le coupable aux traces de sang qu’il porte sur ses habits. Ils l’attrapent et le pendent à une potence. Le véritable assassin réalise alors que son frère est mort à sa place et, pris de profonds remords, il se rend à la police et se dénonce lui-même. Celle-ci lui répond qu’un homme a déjà été condamné pour ce crime, ils ne peuvent pas en condamner un deuxième. L’homme s’en va, il est libre. »
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