Une faim spirituelle
Je constate souvent que les frères et sœurs autochtones ont faim de communion fraternelle et de la Parole de Dieu. L’an dernier, j’ai passé une semaine dans la brousse avec un groupe d’étudiants de l’école biblique. Notre chemin nous menait de chapelle en chapelle et chaque fois, nous nous arrêtions pour donner un court message ou une prédication. Partout, les chrétiens nous ont chaleureusement accueillis. Ils nous écoutaient les yeux brillants de joie. Bien qu’ils ne possèdent pas grand-chose, ces gens nous ont fait à manger pour nous dire merci de leur avoir rendu visite.

Et vous, pourquoi allez-vous à l’Église le dimanche ? Quelle importance accordez-vous aux vérités spirituelles de la Bible ? Qu’est-ce qui inhibe votre faim spirituelle ?

Une culture de l’accueil
Je suis impressionné par la joie avec laquelle on m’accueille ici. Cela se remarque déjà dans la façon dont on me dit bonjour, avec des yeux mouillés et une chaleureuse accolade. Parfois même à des endroits où je n’étais jamais allé. Cette culture de l’accueil, les autochtones ne la vivent pas seulement vis-à-vis des missionnaires, mais aussi entre eux. Quel rôle jouent pour vous les rencontres avec d’autres membres de l’Église ? Et comment vous comportez-vous vis-à-vis des visiteurs ?

L’unité malgré la diversité
Il est difficile de décrire la culture de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Plus de 800 langues et un grand nombre de groupes culturels cohabitent dans ce pays. Cela représente un grand défi pour l’unité de l’Église nationale. Il y a quelques générations encore, les différentes tribus étaient franchement ennemies. Aujourd’hui encore, des guerres tribales se déclarent parfois. C’est donc un miracle de constater que dans l’Église, des gens issus de ces groupes culturels différents font route ensemble, dans l’unité. Un exemple de cette cohésion : on redistribue les moyens financiers à l’échelle nationale, de sorte que les circonscriptions plus à l’aise financièrement viennent en aide aux circonscriptions dans le besoin.  

Et vous, comment abordez-vous les personnes qui sont d’une autre culture ou ont une autre langue dans l’Église ? Quand vous voyez des membres plus faibles, êtes-vous prêt à porter leur fardeau ? Que faites-vous pour favoriser l’unité dans l’Église ?

Un repas pour dire merci | Prédication dans l’Église

Un zèle pour l’Évangile
L’Église est sel et lumière dans la société. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, on constate vite à quel point le monde est plongé dans les ténèbres sans Jésus. La criminalité, la violence, les guerres, les agressions, les vols, l’ivrognerie et la drogue sautent ici aux yeux. L’Église a pour mission de confronter l’être humain à son péché et de l’appeler à se convertir. Je suis impressionnée par la volonté des chrétiens à sortir de chez eux pour témoigner de Jésus et prêcher. Un fruit de ce zèle, ce sont les nombreux témoignages de membres de l’Église, qui racontent comment Jésus a guéri leur vie dévastée. L’Église grandit vite et a grandement besoin de bergers pour l’instruire et la guider dans la foi.

Et vous, êtes-vous prêt à faire briller la lumière de Jésus autour de vous ? Êtes-vous prêt à soutenir l’Église en Papouasie-Nouvelle-Guinée ?